Observatoire magnétique Fort Churchill (FCC)
Nom | Fort Churchill |
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Code alphabétique AIGA | FCC |
Code numérique AIGA | 031266 |
Coordonnées géographiques | 58.759° N, 265.912° E |
Coordonnées géomagnétiques (IGRF-12 (2015)) | 67.35° N, 29.69° O (2015.0) |
Altitude | 15 m |
Année d'inauguration | 1957 |
Données de l'observatoire | liens |
Pour plus d'information sur le code AIGA, s'il-vous-plaît visiter le site web de AIGA.
En 1957, le laboratoire du Nord du Conseil de recherches pour la défense du Canada a entrepris des enregistrements photographiques des variations du champ géomagnétique à Fort Churchill, au Manitoba, principalement pour fournir des renseignements au Programme des fusées de Fort Churchill. En juillet 1965, le Conseil national de recherches du Canada se chargeait du polygone d'essai de Churchill, y compris de l'Observatoire géomagnétique. Cependant, le fonctionnement de l'Observatoire était financé par l'Observatoire fédéral du ministère des Mines et des Relevés techniques (aujourd'hui la Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada). Les droits de propriété ont été transférés au ministère en 1972. En septembre 1971 a débuté l'enregistrement numérique du champ géomagnétique, avec l'installation de l'instrument AMOS MK I de la Direction de la physique du globe. Devenant désuet, cet instrument a fait place, fin novembre 1981, à l'appareil AMOS MK III, qu'a remplacé à son tour, en avril 1991, le CANMOS, conforme à INTERMAGNET.
Le CANMOS (pour Canadian Magnetic Observatory System - Système des observatoires magnétiques canadiens) a été conçu par le personnel du service de surveillance géomagnétique de la Commission géologique du Canada, qui a mis au point le logiciel de commande des magnétomètres et de traitement des données numériques de base. Il comprend notamment les composantes suivantes :
- un magnétomètre triaxial du commerce, à saturation et à noyau annulaire, monté sur un système de suspension corrigeant l'inclinaison (conçu par la RNCan)
- un magnétomètre Overhauser à précession de protons
- une horloge interne de synchronisation
- divers supports d'information
- périphériques de sortie RS-232 pour les chaînes de données d'une seconde, de cinq secondes et d'une minute
Les AMOS MK I et III étaient des instruments conçus et fabriqués par l'Observatoire fédéral et la Direction de la physique du globe. Ils diffèrent considérablement d'une version du commerce également nommée AMOS.
Jusqu'en 1965, aucun appareil absolu n'a fonctionné de façon régulière. Avant 1965, les valeurs de référence et d'échelle des magnétogrammes étaient déterminées par le personnel de l'Observatoire fédéral, en moyenne une ou deux fois par année. Faute de contrôle convenable des mesures absolues, aucune donnée n'a été publiée pour la période de 1957 à 1963. En juin 1965, débutait un programme régulier d'observations au moyen d'appareils absolus.
Le bâtiment des enregistrements magnétiques a été construit en 1957. Il se trouve à environ 1,2 km au nord du terrain d'aviation, dans un secteur à roches sédimentaires et volcaniques précambriennes. Un relevé de la force totale effectué en 1963 a montré que la région présentait une constance magnétique raisonnable, sans anomalie de la force totale supérieure à 30 nT dans un rayon de 45 m de l'emplacement. L'axe longitudinal du bâtiment, qui mesure 6,5 m sur 4,5 et est construit de matériaux non magnétiques, forme un angle de 4,2 ° à l'est du méridien géographique. En coulant une plate-forme de béton directement sur la roche en place, on a pu se passer de piliers pour les instruments. Le bâtiment des appareils absolus a été construit en novembre 1964, à environ 42 m à l'ouest du bâtiment des enregistrements. Il mesure 12 m sur 5 et il est entièrement construit de matériaux non magnétiques. Le sol est également constitué d'une plate-forme de béton coulée directement sur la roche en place. Actuellement, tous les instruments géomagnétiques se trouvent dans le bâtiment des appareils absolus. Le vieux bâtiment des enregistrements a été prêté à l'Agence spatiale canadienne qui y abrite ses instruments du réseau magnétométrique et riométrique (MARIA).