Observatoire magnétique Baker Lake (BLC)
Nom | Baker Lake |
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Code alphabétique AIGA | BLC |
Code numérique AIGA | 026264 |
Coordonnées géographiques | 64.318° N, 263.988° E |
Coordonnées géomagnétiques (IGRF-12 (2015)) | 72.66° N, 35.47° O (2015.0) |
Altitude | 30 m |
Année d'inauguration | 1947 |
Données de l'observatoire | liens |
Pour plus d'information sur le code AIGA, s'il-vous-plaît visiter le site web de AIGA.
On a entrepris un programme d'observations géomagnétiques à Baker Lake en 1947. En janvier 1951, on a inauguré l'enregistrement photographique continu des variations du champ magnétique au moyen de variomètres normaux LaCour. En novembre 1971 a débuté l'enregistrement numérique du champ géomagnétique, avec l'installation de l'instrument AMOS MK I de la Direction de la physique du globe. Devenant désuet, cet instrument a fait place, vers la fin novembre 1981, à l'appareil AMOS MK III, qu'a remplacé à son tour, en avril 1991, le CANMOS, conforme à INTERMAGNET.
Le CANMOS (pour Canadian Magnetic Observatory System - Système des observatoires magnétiques canadiens) a été conçu par le personnel du service de surveillance géomagnétique de la Commission géologique du Canada, qui a mis au point le logiciel de commande des magnétomètres et de traitement des données numériques de base. Il comprend notamment les composantes suivantes :
- un magnétomètre triaxial du commerce, à saturation et à noyau annulaire, monté sur un système de suspension corrigeant l'inclinaison (conçu par la RNCan)
- un magnétomètre Overhauser à précession de protons
- une horloge interne de synchronisation
- divers supports d'information
- périphériques de sortie RS-232 pour les chaînes de données d'une seconde, de cinq secondes et d'une minute
Les AMOS MK I et III étaient des instruments conçus et fabriqués par l'Observatoire fédéral et la Direction de la physique du globe. Ils diffèrent considérablement d'une version du commerce également nommée AMOS.
La région est constituée de roches granitiques du bouclier Précambrien. Le premier observatoire, érigé en 1948, était une construction préfabriquée de bois, isolée, de 3,5 m sur 7, en matériaux non magnétiques, à l'axe longitudinal à peu près orienté dans le sens est-ouest. En raison de l'accessibilité de l'électricité et de la commodité de fonctionnement, il était situé à environ 90 m au nord de la station ionosphérique de l'époque. Ce n'est pas avant décembre 1950 que l'on a fiché dans le pergélisol de gros piliers de bois massif pour soutenir les instruments. C'est également à cette époque que l'on a, par cloisonnage, créé une pièce étanche à la lumière, pour loger un ensemble de variomètres photographiques LaCour.
Afin de profiter des affleurements de la roche en place, pour asseoir les instruments sur de nouveaux piliers, le deuxième observatoire, construit au cours de l'été 1956, était situé au sommet d'une falaise basse à environ 180 m au nord-ouest du premier emplacement. C'était une construction préfabriquée d'aluminium, isolée, de 4,5 m sur 6,4, dont l'axe longitudinal correspondait à l'axe géographique nord-sud. Une pièce étanche à la lumière, d'environ 4,5 m sur 2,5 sur 2,5 de hauteur, a été aménagée par cloisonnage, pour loger un ensemble de variomètres photographiques RUSKA. On a coulé sur la roche mère des piliers de béton destinés aux variomètres photographiques et aux appareils absolus.
Le deuxième bâtiment de l'observatoire n'était pas vraiment assez spacieux pour loger tous les variomètres et appareils absolus ainsi que leurs composantes électroniques. L'observatoire actuel, conçu pour loger les variomètres et les appareils absolus, a été construit à l'automne 1967. De 12 m sur 6, il est totalement non magnétique. Son axe longitudinal correspond à l'axe géographique nord-sud. Il est situé à environ 55 m à l'est du deuxième bâtiment. On n'utilise plus de piliers de béton pour chaque appareil, grâce à une plate-forme isolée de béton. L'observatoire est construit comme ceux de Resolute Bay et de Cambridge Bay.